Inauguré en 1990, le musée a été créé par la Communauté de communes du pays d'Argenton-sur-Creuse. De conception moderne, par son architecture et les matériaux utilisés pour sa construction (fer, verre, béton), le musée d'Argentomagus est édifié sur un quartier d'une ville gallo-romaine.
Conçu et réalisé par des scientifiques et des pédagogues, le musée d'Argentomagus véhicule l'image d'une archéologie à la portée de tous, compréhensible et intelligible.

Histoire du musée et du bâtiment

Dès 1966, l'Association pour la sauvegarde du site archéologique d'Argentomagus (A.S.S.A.A.) aménageait deux salles d'exposition dans un bâtiment communal. Entièrement géré par des bénévoles, ce petit local de 40 m2n'en recevait pas moins chaque année près de 15 000 visiteurs. Mais l'exiguïté du bâtiment était telle que dès 1980, sous l'impulsion du docteur Jacques Allain, s'imposa peu à peu l'idée d'un nouveau musée.

Dès 1983, l'emplacement était arrêté et des fouilles, dirigées par Gérard Coulon, y furent pratiquées préalablement à la construction. Elles mirent au jour toute une série de vestiges spectaculaires qui furent intégrés dans le musée au sein d'une crypte archéologique. 
Inauguré le 26 juin 1990, ce musée a pour ambition de raconter l'histoire de l'homme dans la moyenne vallée de la Creuse, de ses premières manifestations jusqu'à la fin de l'époque romaine.
Histoire et constitution des collections
Les espaces d'exposition, ponctués de nombreuses reconstitutions, vous entraîneront en pente douce des gisements préhistoriques de la vallée de la Creuse vers les vestiges de l'agglomération d'Argentomagus. Enfin, sous le musée, la vaste "crypte" archéologique vous révèlera un spectaculaire ensemble architectural et son autel domestique gallo-romain, unique en Gaule, présenté sur le lieu même où il fut mis au jour.

Le jardin romain

Tout à la fois espace pédagogique et lieu d'agrément, le jardin romain d'Argentomagus, situé à l'arrière du musée, conjugue une visite archéologique aux plaisirs d'une découverte visuelle et olfactive. Élaboré par étapes successives depuis l'an 2000, il présente environ 150 espèces connues et appréciées des Romains, réparties dans quatre jardinières thématiques : les plantes aromatiques, les plantes décoratives, les plantes médicinales, et les plantes ayant trait au textile, à la teinture (plantes tinctoriales) ainsi qu'à la vannerie.